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Misère, c’est la crise. Longtemps annoncé par le gouvernement, la sortie de crise n’est plus à l’ordre de jour. Les Etats qui se sont endettés très lourdement pour sauver les banques sont bientôt sous le feu des agents des agences de notation et des marchés qui exigent des mesures d’austérité.
En d’autres termes, ils veulent faire payer leurs crises aux peuples. Pour en sortir, le credo à droite mais hélas parfois à gauche est souvent le même. Il faudrait rassurer les marchés financiers. Ce qui revient à protéger les responsables et au bout de compte continuer comme avant.
Quelles sont les causes de cette crise ?
La première, la logique même du système : la course effrénée au profit. Les capitalistes se contrefichent de l’environnement de la détresse sociale de la famine ou du mal-logement. Pour le capitalisme le comment n’importe peu. Ce qui compte, c’est combien cela rapporte. Or, comme depuis 30 ans, la spéculation financière avec avisoption est devenue l’une des principales sources de profit pour les capitalistes, il est pour eux hors de question de couper le pampre Afrique, quelque soit le prix à payer pour les peuples. Voir aussi (comment trader en ligne)
La deuxième, c’est le rôle des banques : jusqu’en 1974, l’état a emprunté directement auprès de la banque centrale sans intérêt. Depuis, depuis il se tournait vers la banque privée maastricht en 1992. Il a même obligé de passer par ces banques. Il fallait bien leur garantir un petit avantage supplémentaire. Un business terriblement juteux puisque depuis 1974 ce sont 1200 Milliards d’euros qui ont été versés aux banques en intérêt. En chiffre, cela fait rapprocher de 1640 de Milliards d’euros de dette publique qu’on nous agite sous le nez. La première cause de la dette publique, c’est bien l’appétit des banques. On leur versera cette année 45 Milliards d’intérêt presque autant que le budget de l’éducation nationale
La troisième cause, c’est l’endettement des ménages. Depuis 30 ans, la part des salaires ou la redistribution de la richesse n’a cessé de baisser au bénéfice des revenues du capital. Les riches plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres. Résultat, l’endettement massif des ménages or c’est justement ce surendettement notamment au Etats-Unis qui est à l’origine de la première Crise.